26.12.08

Day after: frio, Beaubourg e cineminha ...


«Le Futurisme à Paris – une avant-garde explosive»





Umberto Boccioni. Stati d'animo : Quelli che vanno, 1911
© The Museum of Modern Art, New York


À l'occasion du centenaire de la publication du Manifeste du Futurisme de Filippo
Tommaso Marinetti à la une du Figaro, le 20 février 1909, le Centre Pompidou présente «Le Futurisme à Paris – une avant-garde explosive». Première avant-garde du XXe siècle, le Futurisme se veut un mouvement littéraire et artistique rejetant la tradition esthétique et exaltant le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Les peintres du Futurisme italien, principalement Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo et Gino Severini, regroupés en 1910 autour du poète Filippo Tommaso Marinetti, proclament l'identité de l'art et de la vie par le biais de la notion de vitesse.

Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité d'Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde, ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d'acquiescer au principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement.
Sont ainsi glorifiées les usines et les inventions modernes, et tous les bruits qui en émergent. Ainsi, Luigi Russolo et Francisco Balilla Pratella, à travers une théorisation de la notion de bruit, vont faire l'apologie du son, qui influencera les Dadaïstes et plus tard la musique contemporaine.

S'inscrivant en force contre une esthétique traditionnelle figée, le Futurisme prône un art total comme l'indiquent ses nombreuses activités parallèles à la peinture : la musique, l'architecture, le théâtre, le cinéma, la mode...

L'exposition ambitionne de réévaluer la place et le statut du Futurisme, source fondamentale de la modernité, afin de rendre compte de son impact sur l'avant-garde française, le Cubisme. Elle invite à une nouvelle analyse des relations entre ces deux mouvements à travers plus de 200 oeuvres et documents.

L'ensemble des peintres futuristes, mais également Georges Braque, Robert Delaunay, Félix Del Marle, Marcel Duchamp, Albert Gleizes, Frantisek Kupka, Fernand Léger, Kasimir Malévitch, Jean Metzinger, Francis Picabia, Pablo Picasso ou Ardengo Soffici, sont les protagonistes de ce dialogue dont l'écho fut international, les concepts futuristes devenant source d'inspiration pour de nombreux artistes, de Londres à Moscou.

Résolument optimiste quant à l'avenir, le Futurisme a inventé un nouveau rapport de l'homme au monde moderne, une foi inconditionnelle dans le futur. En revenant sur l'aventure du Futurisme, le Centre Pompidou répond à son ambition première: révéler comment le regard des créateurs nourrit la pensée, l'action, la perception propres à chaque époque.


Ron Arad - No discipline





Pour la première fois en France, le Centre Pompidou consacre une monographie au designer et architecte britannique Ron Arad. Dès 1987, il avait été invité à participer à la manifestation Nouvelles tendances, les avant-gardes de la fin du XXème siècle.


Son travail est aujourd'hui représenté par plusieurs œuvres dans la collection de Design du Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle. Le Centre Pompidou est depuis sa création l'un des lieux phares de la présentation des créateurs contemporains les plus marquants, à travers de multiples expositions parmi lesquelles Ettore Sottsass, Philippe Starck, Charlotte Perriand...et aujourd'hui, Ron Arad.

Né à Tel Aviv et formé à la Jerusalem Academy of Art puis à l'Architectural Association School de Londres, Ron Arad s'est établi à Londres en 1973, où il produit depuis un éventail diversifié de créations aux formes sinusoïdales, elliptiques, ovoïdes, allant de la pièce unique à la production industrielle, en passant par la série limitée.

Le nom de Ron Arad évoque immédiatement des pièces comme l'étagère Bookworm (1993) et la chaise Tom Vac (1997), mais au delà des classifications désormais dépassées son travail surprenant fait de lui un créateur libre et sans contraintes ni frontières qui navigue entre le design, l'architecture et les arts plastiques. Ron Arad se définit lui-même comme «No discipline».

La rétrospective de ses réalisations, proposée par le Centre Pompidou présente des pièces majeures et emblématiques, des prototypes accompagnés d'audiovisuels, des séries limitées et des objets de production industrielle ainsi que de nombreux projets d'architecture.


http://www.centrepompidou.fr/

Mr Lonely



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Like Mike: "Michael Jackson" (Diego Luna) Meets "Marilyn Monroe" (Samantha Morton) On The Champs-Élysées In Harmony Korine's Mister Lonely